17 janvier 2018

Comme un vent saute-muraille

"Bienheureux les fleuves
qui n’ont pas de frontières
et bienheureux les vents
qui sautent les murailles :
ils sont du pays où ils respirent

Bienheureuse la nuit,
que partout on accueille
comme une amie de toujours
et bienheureux le chêne
qui partage son hasard
avec le tremble et l’églantier

Faites de moi un homme
comme une rivière  comme un vent  comme un arbre
jouissant du droit du ciel   où son regard se pose."
    Jean-Pierre Siméon
 

       
Lu dans:
Jean-Pierre Siméon . Sans frontières fixes. Cheyne Ed. 2004. 48 pages 

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