01 novembre 2017

Sagesse des morts

« Ce corps qui fut un rire
brûle à présent
cendres emportées par le vent jusqu’au fleuve
et l’eau les reçoit
comme les restes de larmes heureuses. »
         Tahar Ben Jelloun.

Trois jours chômés, sur les rives lumineuses du Douro, là où le Portugal prit naissance. Une douceur dans l'air bienvenue, entre Halloween, Toussaint et Jour des morts, période propice à une introspection sereine sur le fil de notre existence qui se déroule sans que nous sachions où se trouve le curseur. Endroit mythique où le fleuve se jette dans l'océan, et d'où partirent goélettes, caravelles pour ajouter un nouveau monde au monde existant. Lumière, douceur, réflexion et espoir d'un monde nouveau, l'hiver peut commencer.


Lu dans:
Tahar Ben Jelloun. La remontée des cendres suivi de Non identifiés. Edition bilingue français-arabe, trad. Kadhim Jihad. Points Poésie. 2011. 68 pages.

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